L’aristocratie qui veut garder ces privilèges : Le printemps érable une cause équitable
Posted by Québec de Droite in Conflit sociaux, Gouvernance, Intergénération, Régime de prestation déterminé on lundi 28 mai 2012
Cahier spécial : Le printemps érable une cause étudiante juste et équitable
Les impôts servent-ils à payer les services de l’État ou à protéger les employés du secteur public contre cette malédiction éternelle que sont le travail et la concurrence?
Deux classes moyennes
Bref, quand on considère l’ensemble des avantages des employés de l’administration québécoise, on voit que ces derniers s’en tirent beaucoup mieux que la majorité des travailleurs du privé non syndiqué. C’est encore plus vrai pour les employés municipaux et des sociétés d’État, les « gras dur » du système.
La crise économique est loin d’être terminée. Plus elle va secouer le Québec, plus elle jettera des travailleurs à la rue. Conséquence : dans les années à venir, la sécurité d’emploi et la pension de retraite garanties deviendront des luxes. Ce qui va compter, c’est avoir un travail. Peu importe le salaire. Et des sous pour survivre à la retraite.
En ce moment, seuls les employés du secteur public (pas tous) possèdent une sécurité d’emploi. Le reste d’entre nous se croise les doigts pour éviter le couperet, qui peut tomber à tout moment.
La classe moyenne se scinde tranquillement en deux au Québec :
Une classe moyenne blindée, et une classe moyenne vulnérable,
qui fait vivre la première. (1)
Paresse intellectuelle
Les chers futurs retraités du secteur public québécois s’imaginent qu’après une vie de labeur, ils ont droit à la retraite. En réalité, ils n’ont droit à rien du tout, car contrairement à ce qu’ils croient ou font semblant de croire par paresse intellectuelle, ils n’ont jamais cotisé de leur vie pour leur retraite, car ils se sont fait arnaquer, parce qu’ils ont cotisé pour tous ceux qui ne travaillent plus.
Racket fiscal insoutenable
Si les syndicats considèrent qu'il est légitime d'augmenter les impôts et "cotisations", comme tous les employeurs publics l'ont fait à un moment ou un autre, pour corriger une erreur de calcul empêchant de respecter une promesse, pardon, un "contrat" public, alors ils doivent admettre qu'il est tout aussi légitime, pour un gouvernement, de baisser ces cotisations, ou de rogner sur les contreparties de ses salariés. On ne voit pas pourquoi les modifications unilatérales du "contrat" ne devraient toujours peser que sur ceux qui ne l'ont pas signé personnellement, les contribuables.
De toute façon, ils n'auront pas le choix : ils ne pourront pas éternellement payer avec de l'argent qu'ils n'ont pas, et la colère des contribuables gronde, rendant le paiement des privilèges par le racket fiscal insoutenable.
L'argument de la démocratie représentative balayé
Vous me répondrez que ces "contrats" sont issus de lois bel et bien votées par les élus du peuple, au nom du peuple, et, donc, assumés par le peuple.
C'est exact, mais en attendant, pris individuellement, chaque électeur ne s'est pas porté caution ad infinitum des errements et largesses de l'état employeur vis-à-vis des ses employés.
Autrement dit, l'argument "démocratique" est juridiquement concevable au moment du vote d'un dispositif pour établir un couple "recettes encaissées /bénéfices consenties".
Mais si, pour maintenir les bénéfices à un certain niveau, il faut modifier la variable "imposition", alors le "contrat" conclu cesse d'être valide
Obligations envers les salariés publics contre obligations vis-à-vis des contribuables
Justement, peut-il s'agir d'une obligation "contractuelle" ?
Un contrat suppose un engagement réciproque de deux parties, qui suppose que chacune des parties tiendra sa parole par ses propres moyens.
Mais si un des contractants s'engage à pratiquer l'extorsion de fonds sur des tiers qui n'y sont pour rien pour tenir sa promesse, alors le contrat est frauduleux, c'est une coercition.
Affirmer que l'état (ou la collectivité locale) a obligation d'augmenter les impôts pour tenir un engagement dont les termes initiaux ont été mal calculés en terme de recettes et de dépense est un racket pur et simple.
Une sérieuse iniquité de distribution de richesse
À 65 ans, une personne qui a travaillé toute sa vie peut espérer une pension maximale de 11 520 $, ou 960 $ par mois. Mais dans les faits, très peu de gens ont droit au maximum.
En 2008, la pension moyenne du RRQ était d'environ 5400 $, ce qui est très maigre.
C'est pourquoi près de la moitié des retraités québécois et 34 % des Canadiens reçoivent le Supplément, devenu incontournable. (5)
Nos aristocrates avec leurs morales faciles
Je deviens sérieusement irritable, quand j’entends des politiciens ou certains professeurs d’université qui font la morale aux jeunes étudiants en spécifiant leur manque de responsabilité.
Disons, j'ai un sérieux problème, quand ils font la morale facile tout en exigeant leurs enfants et petits-enfants de payer entre temps leurs retraites dorées, car s'ils ont payé le 1/5 c’est encore beau.
Puisqu’ils se sentent responsables, alors je leur propose une solution pour réduire le fardeau de leurs enfants et petits enfants, comme vous savez plusieurs pays sont entrés dans une ère d’austérité, certains d’entre eux ont imposé de calculer la retraite dorée selon la moyenne salariale de leur carrière au lieu des 3 ou 5 dernières années.
Ce qui équivaut en moyenne une réduction de 15 % sur les obligations de l'employeur (nous le peuple), puisqu'il nous en coûte globalement environ 9.5 milliards par années pour satisfaire leurs retraites dorées (autres que fédéral), on pourrait sauver environ 1.4 milliard par année d’obligation actuarielle, enlever les impôts, ils nous restent environ plus de 700 millions disponible.
Ainsi, grâce à votre sens de responsabilité, on pourra :
· Réduire le fardeau fiscal de vos fils et petits fils.
· Et grâce à cet argent sauvé, on pourra donner la gratuité scolaire.
On vous remercie d’avance de votre compréhension de maintenir une équité intergénérationnelle.
Q.D.
Une remise en cause ?
Toute solution à la crise supposerait d’amples remises en cause impensables, ce qui laisse percevoir que les capacités d’adaptation du capitalisme ont trouvé leurs limites.
La défense des avantages acquis par ceux qui en sont les principaux bénéficiaires fait on ne peut plus clairement obstacle.
Trois exemples de morale facile provenant de nos aristocrates
1. Apprendre par l’exemple, Nathalie Elgrably-Lévy, Journal de Montréal, 09 mai 2012
2. Un printemps québécois ?, Joseph Facal, Journal de Montréal, 10 avril 2012
3. Les étudiants manquent de crédibilité, selon l'ex-ministre Pierre Reid, Radio-Canada avec La Presse canadienne, 9 mai 2012
Pauvreté
Les impôts et tarifs les plus régressifs de l’Amérique du Nord
Nous allons devenir de plus en plus pauvres à cause de la démographie.
Conclusion :
L’État Providence une arnaque intergénérationnelle
Le comportement de notre politicien.
La question de la bonne ou mauvaise dette
La dette publique est immorale et anti démocratique
Une escroquerie parentale
Des règles budgétaires bafouées - Déficit zéro : Magouille comptable
Les déficits cumulés ou communément les déficits d’immoralités du Québec
D’où vient l’argent ?
Les gagnants et les perdants
Le Catch-22
Conclusion : Ma position
États-Américains
Exemples de programmes d’austérités dans le monde
==> L’aristocratie qui veut garder ces privilèges
Deux classes moyennes
Paresse intellectuelle
Racket fiscal insoutenable
L'argument de la démocratie représentative balayé
Obligations envers les salariés publics contre obligations vis à vis des contribuables
Une sérieuse iniquité de distribution de richesse
Nos aristocrates avec leurs morales faciles
Une remise en cause ?
Trois exemples de morale facile provenant de nos aristocrates
Un avenir difficile pour les futures générations.
Les outsiders
Coupables également : les syndicats
Accéder à la propriété
Pour les jeunes un fort endettement qui frise le 180 %
Le visage de l’emploi pour un jeune
Concurrence accrue
Les statistiques trompeuses
Peu de bons emplois
«Effet boomerang»
Une mondialisation pas si heureuse que cela !
Conclusion :
Une croissance anémique du Québec
Croissance de l’État et croissance économique
Compétitivité
Fardeau fiscal trop lourd
Une économie dysfonctionnelle
Le défaut de paiement du Québec.
La politique du n’importe quoi
Vos créanciers ont changé d’attitude
La Trappe à Dette
Agence de notation
Quand ?
Lectures complémentaires
Vivre à crédit sur les générations à venir, est-ce un avenir ?
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