L’État Providence une arnaque intergénérationnelle : Le printemps érable une cause équitable
Posted by Québec de Droite in Conflit sociaux, Déficit, Déficit structurel, Intergénération, Ministère de l'éducation on lundi 28 mai 2012
Cahier spécial : Le printemps érable une cause étudiante juste et équitable
Un sujet fort délicat qui est rarement mentionné dans non médias traditionnels, car ils nous obligent à faire une introspection personnelle de notre dérapage en tant que peuple.
Texte ayant plusieurs sources européennes particulièrement l’Espagne.
Le comportement de notre politicien.
L’homme politique qui fait carrière dans ce métier a un objectif simple : Être élu et réélu par une majorité d'électeurs et plus particulièrement sur son électeur médian, et, en disperse les coûts (c'est-à-dire les impôts) sur les autres.
Mais les riches et les pauvres sont trop peu nombreux pour financer la masse des dépenses publiques que l’on offre aux électeurs de la classe moyenne.
Le seul recours, dont dispose l'homme politique pour obtenir la voix de cet électeur médian, et se faire ainsi réélire, est de favoriser un mode de financement qui lui masque l'impôt qu'il va payer pour la dépense publique dont il va bénéficier.
L'emprunt, qui est un impôt différé (d'où l'illusion fiscale), reporte le paiement de cet impôt dans le futur.
La question de la bonne ou mauvaise dette
Les hommes politiques prennent toujours le soin de dire qu'ils vont utiliser l'emprunt à des investissements productifs ou à des biens publics. Mais il s'agit là d'une pure rhétorique.
Les faits démontrent que la dette publique sert à financer les dépenses courantes de l’État (redistribution des revenus, paiements des fonctionnaires, des retraités, subventions diverses aux associations, assistance aux pauvres, etc..) et non pas des investissements qui pourraient créer des bénéfices au profit des générations futures de contribuables qui devront rembourser capital et intérêt.
La dette publique est immorale et antidémocratique
Elle est antidémocratique parce que l'on fait supporter le poids de l'impôt à des personnes qui ne peuvent pas participer au processus de décision au moment où l'emprunt a été initié et qui, par définition, lorsque l'emprunt finance des dépenses courantes, n'en bénéficient pas.
Ces prises de décisions collectives qui externalisent les coûts sur le futur et les générations à venir (pour des emprunts de longue durée) qui ne peuvent être représentées au Parlement sous prétexte qu’elles sont trop jeunes, où qu’elles n’existent pas encore, est malhonnête et injuste.
Cela dit, la démocratie contemporaine, tel qu'elle a évolué, est profondément injuste et immorale parce qu'elle :
· Offre à n’importe quel groupe d’électeurs aux intérêts concentrés et politiquement puissants (capable de capter le pouvoir politique ou de créer des nuisances et d’influer sur l’opinion publique) la possibilité d’externaliser les coûts de ses actions sur d’autres électeurs aux intérêts dispersés et, de ce fait, peu puissants politiquement.
· De manière identique, elle offre la possibilité à ces mêmes groupes aux intérêts concentrés de s’approprier les bénéfices des actions des autres (par le protectionnisme et la redistribution des revenus) dont les intérêts sont dispersés et divergents et, de ce fait, peu enclins à une action collective pour s’y opposer.
Une escroquerie parentale
Le cas du Québec est la norme, l’assemble des peuples vivant dans un État d’utopie, se comportent de la même façon, il maintient l’immobilisme en espérant que les privilèges qu’ils ont acquis par endettement vont se poursuivre éternellement, du simple déni, rien de plus.
Or, la crise financière, due à une prise de risque disproportionnée et inconsidérée du secteur bancaire sur les marchés, n’a pourtant été que l’élément déclencheur de la crise des dettes souveraines. Des dettes qui, rappelons-le, étaient déjà à un niveau insoutenable il y a 10 ans.
Et ceci, notamment parce que depuis plus de 30 ans, nous dépensons plus que ce que le pays gagne.
Pourtant, les vrais coupables sont là, sous nos yeux : nos parents. Ces êtres qui nous sont si chers (sans mauvais jeu de mots), mais dont la génération laissera en héritage 250 milliards de dettes sur les épaules de ses enfants.
La génération issue du baby-boom a profité de tous les avantages d’un système dépensant bien plus qu’il ne gagnait et protégeant les acquis des personnes à l’intérieur de celui-ci. La jeunesse a servi de variable d’ajustement : chômage de masse, travailleurs pauvres, baisse du niveau de vie.
PQ et Libéraux ont eu le même comportement, l’enjeu a été de favoriser à l’excès les droits acquis plutôt que de garantir ceux de demain.
Des générations entières, sous couvert d’intérêt général,
a fait bloc pour préserver son mode de vie.
Par contre, la dette reste.
Il faut bien reconnaître et la génération de mes parents, qui avait hérité, nous a remis les clés d'un pays prospère et faiblement endetté, alors que nous, les baby-boomers, qui avons été gâtés, avons laissé à nos enfants une montagne de dettes.
Aux finales, nous héritons d'un système social illusoirement généreux qui est un frein à la responsabilisation de chacun et un système fiscal confiscatoire qui produit des découragements, comme nos jeunes, des privilèges et des enrichissements sans cause.
Nos aînés resteront dans l’histoire moderne comme cette paradoxale génération caractérisée par l’abondance et la liberté incroyables qu’elle a reçues de ses parents, mais aussi par la dette et les contraintes incroyables qu’elle a laissées à ses enfants et petits-enfants. Aux dépens desquels ils auront bien vécu.
Des règles budgétaires bafouées - Déficit zéro : Magouille comptable
Vous pourriez dire que le Québec a aussi une règle budgétaire, nous avons le déficit zéro, malheureusement le déficit zéro n’est qu’une simple fumisterie comptable, nos politiciens n’ont fait que de la magouille comptable pour camoufler des déficits budgétaires : Je cite le rapport du vérificateur 2.2.3.8. , «Que l’équilibre des finances publiques n’a pas été atteint depuis l’exercice 1999-2000».
Et comme personne n’est imputable au Québec, ce sont ces mêmes politiciens qui font la morale à nos jeunes.
Une règle constitutionnelle d’équilibre budgétaire implique que toutes dépenses nouvelles courantes ou d’investissement soient financées par les impôts courants.(on provisionne au moment du vote la charge de la dette)
· Mais l’expérience montre que les hommes politiques ne respectent jamais les règles constitutionnelles qu’ils se sont données.
· Ils ne respectent même pas le vote de leurs électeurs quand le résultat ne leur convient pas.
Au début, du siècle dernier une telle règle existait, elle a été violée. L’étalon or qui empêchait les hommes politiques de faire de l’inflation (donc de réduire la dette au détriment des prêteurs en remboursant la dette en « monnaie de singe ») a été abandonné précisément pour faire de l’inflation.
Rien n'arrête les hommes politiques dans leur appétit d'étendre leur pouvoir et de le concentrer dans les mains de quelques-uns.
Les déficits cumulés ou communément les déficits d’immoralités du Québec
Et Québec, presque le 2/3 de la dette brute a servi à payer les dépenses d'épiceries, sur 183 milliards de dettes brutes, plus de 111 milliards en déficits cumulés, tel que financer 40 milliards pour le FARR pour satisfaire des retraites dorées insolvables de notre fonction publique.
D’où vient l’argent ?
Puisque vous êtres des gens matures, vous savez très bien que nos politiciens travaillent rarement pour le bien commun et leurs principales préoccupations sont de se faire réélire, donc, ils doivent acheter des votes, alors, l'argent provient de ou ?
Malheureusement, il y a une règle d'or qui s'est établie dans le monde financier, ça n'a aucun sens économique, mais en politique, c'est un détail, car le but est de prendre le pouvoir ou de le garder.
Un État peut emprunter indéfiniment
aussi longtemps qu’il paie ces intérêts.
Un jour M. Warren Buffet a déjà dit : que les produits dérivés étaient des armes destructions massives et il avait bien raison.
La venue des CDS a déresponsabilisé le prêteur
C’est quoi des CDS, me direz-vous. Et bien, il s'agit tout simplement d'assurances sur un prêt accordé à un État, pour le cas où ce dernier ferait défaut et ne pourrait donc pas rembourser son emprunt, le créancier se couvre donc, auprès d'une assurance.
Si vous lisez ma petite histoire sur la règle d’or, elle n’aurait jamais pu s’implanter si les CDS avaient été interdits.
JP Morgan Chase a inventé CDS dans les années 1990, un produit dérivé fort lucratif, la beauté des swaps, c'est qu'ils transfèrent le risque à partir des gens qui n'en veulent pas à des gens qui sont heureux de le supporter, pour un prix.
Par contre, le CDS fausse la prudence du créancier, normalement, un investisseur détenant des obligations d'un pays voudra s’assurer de ravoir son capital, la venue des CDS a faussé cette perspective, elle déresponsabilise le risque du prêteur en cas d’un défaut de paiement et déresponsabilise le pays souverain en se surendettant.
La même analogie s’applique avec le monde immobilier, si ‘Fannie Mae and Freddie Mac’ n’avait pas existé, il n’y aurait pas eu de bulle immobilière.
Ce sont les assurances sur les prêts douteux qui ont incité les banques à prêter à des gens souvent à la limite de la solvabilité.
La même logique avec la SCHL, plus de 60 % des prêts immobiliers au Canada, sont sur une couverture de la SCHL, donc plus de 60 % des gens qui ont des prêts aurait été trop à risque sans avoir cette assurance.
Ces assurances déresponsabilisent le risque des banques,
engendrent du crédit facile et une bulle immobilière.
En fait, les produits dérivés comme les CDS devraient être interdits, mais soyez assurés, ça n'arrive pas, car nos politiciens ont trop besoin du crédit de l'État pour acheter des votes, et qu’avons-nous obtenu, des États-Providences tous sur le bord de la faillite.
Les gagnants et les perdants
Les gagnants :
1) Les politiciens gagnèrent leurs élections.
2) Les banques firent des trillions de profits en endettant les États.
3) Les superbanques (J.P. Morgan, Citibank, Bank of America et Golman Sachs) firent des milliards de profits en vendant leurs produits dérivés.
4) Et le peuple, en, n'assumant pas les coûts réels de leurs privilèges.
Les perdants :
Vos fils et petits fils.
Le Catch-22
Pourquoi les étudiants ne crient pas haut et fort cette injustice, ils pourraient très bien vous dire :
‘Vous nous avez arnaqués de plus de 111 milliards, c'est la moindre des choses que vous nous donnez la gratuité scolaire'
Malheureusement, ils sont un peu pognés, car leurs principaux ‘supporters' sont les syndicats, où croyez-vous, où vont les abus accordés aux syndicats, comme les retraites dorées insolvables ? dans le déficit cumulé, drôlement embarrassant !
Peu importe qui aide les étudiants dans leurs démarches, cette irresponsabilité est bien réelle et devra être compensée.
Conclusion : Ma position
À tous ceux, qui connaissent ces détails, il faudra calmer le jeu et là vous n’allez pas apprécier, mais je vous trouve malicieux de taper sur eux, en faisant abstraction de cette immoralité.
En fait, je trouve que vous tapez sur le mauvais clou, car ce ne sont pas eux qui a accumulé plus de 250 milliards de dettes publiques, c'est nous, car eux n'était pas encore né ou n'avait pas de droit de vote.
De plus, l'argument simpliste de dire, qu'il faut qu'ils payent leurs parts, dites-vous bien ?
Ils vont être obligés d'assumer plus de 45 ans d'impôts pour essayer de compenser nos égarements depuis au moins 30 ans, c'est amplement payé.
Donc, agissons en bon père de famille, car on a sérieusement dérapé, disons-le assez crument, nous les avons arnaqués d'au moins de 111 milliards, c'est la moindre des choses que l'on accepte leurs arguments.
Je serai d’accord de leur dire :
1. Gel des frais de scolarité
2. Et, on va tout faire pour se diriger vers la gratuité scolaire.
Notre égarement de la dette et surtout le déficit de l’immoralité à sérieusement hypothéquer leur avenir tout en espérant qu’ils ne voteront pas trop avec leurs pieds.
Pauvreté
Les impôts et tarifs les plus régressifs de l’Amérique du Nord
Nous allons devenir de plus en plus pauvres à cause de la démographie.
Conclusion :
==> L’État Providence une arnaque intergénérationnelle
Le comportement de notre politicien.
La question de la bonne ou mauvaise dette
La dette publique est immorale et anti démocratique
Une escroquerie parentale
Des règles budgétaires bafouées - Déficit zéro : Magouille comptable
Les déficits cumulés ou communément les déficits d’immoralités du Québec
D’où vient l’argent ?
Les gagnants et les perdants
Le Catch-22
Conclusion : Ma position
États-Américains
Exemples de programmes d’austérités dans le monde
L’aristocratie qui veut garder ces privilèges
Deux classes moyennes
Paresse intellectuelle
Racket fiscal insoutenable
L'argument de la démocratie représentative balayé
Obligations envers les salariés publics contre obligations vis à vis des contribuables
Une sérieuse iniquité de distribution de richesse
Nos aristocrates avec leurs morales faciles
Une remise en cause ?
Trois exemples de morale facile provenant de nos aristocrates
Un avenir difficile pour les futures générations.
Les outsiders
Coupables également : les syndicats
Accéder à la propriété
Pour les jeunes un fort endettement qui frise le 180 %
Le visage de l’emploi pour un jeune
Concurrence accrue
Les statistiques trompeuses
Peu de bons emplois
«Effet boomerang»
Une mondialisation pas si heureuse que cela !
Conclusion :
Une croissance anémique du Québec
Croissance de l’État et croissance économique
Compétitivité
Fardeau fiscal trop lourd
Une économie dysfonctionnelle
Le défaut de paiement du Québec.
La politique du n’importe quoi
Vos créanciers ont changé d’attitude
La Trappe à Dette
Agence de notation
Quand ?
Lectures complémentaires
Vivre à crédit sur les générations à venir, est-ce un avenir ?
This entry was posted on lundi 28 mai 2012 at 07 h 50 and is filed under Conflit sociaux, Déficit, Déficit structurel, Intergénération, Ministère de l'éducation. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response.
# by Anonyme - 28 mai 2012 à 08 h 43
Est-ce qu'on pourrait poursuivre le gouvernement?
# by Anonyme - 28 août 2012 à 23 h 48
Je souhaite ardemment la faillite du Québec, tout comme celle de la plupart des pays européens. Pourquoi rembourser une dette pour laquelle j'ai toujours été contre? Que ceux qui prêtent aux états souverains paient la note! Ils y penseront à deux fois avant de prêter à nouveau à un gouvernement.
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